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[Webinaire] Changements transformateurs et Nexus : que disent les nouveaux rapports de l'IPBES?

Photo du rédacteur: Ateliers pour la biodiversitéAteliers pour la biodiversité

Le 17 et 18 décembre prochain, l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), l’équivalent du #GIEC pour la #biodiversité, publiera deux nouvelles évaluations :


  • Évaluation sur le changement transformateur : sur les sujets des causes sous-jacentes de la perte de biodiversité, des déterminants du #changement #transformateur et des options pour atteindre la vision de la biodiversité à l’horizon 2050

  • Évaluation Nexus : sur les interconnexions entre #biodiversité, #eau, #alimentation et #santé


Que peut-on tirer de ces deux nouveaux rapports ?

Nous en discuterons avec nos expert.e.s invité.e.s lors de ce webinaire.


🕒Date : 19 décembre, de 8 h 30 à 9 h 30

📍Lieu : En ligne



Qu’est-ce que l’IPBES?

La COP et ses Parties peuvent également s’appuyer sur des avis scientifiques externes, comme ceux de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, communément appelée IPBES)). 


Fondée en 2012, l’IPBES produit des études et des rapports qui fournissent un portrait de l’évolution et l’état de la biodiversité dans le monde. Dans une optique d’allier science et politique, l’IPBES fournit des conseils afin d’impulser une action politique favorable à la protection de la biodiversité. Son rapport le plus connu est le Global assessment report on biodiversity and ecosystem services. Publié en 2019, celui-ci fait état de l’ampleur de la [...]


Qu’est-ce quE LE CHANGEMENT TRANSFORMATEUR?
L'évaluation globale de l'IPBES définit le changement transformateur comme « une réorganisation fondamentale, à l'échelle du système, des facteurs technologiques, économiques et sociaux, y compris des paradigmes, des objectifs et des valeurs ». Nous nous appuyons sur cette définition en nous référant à la profondeur, à l'ampleur et à la dynamique de la réorganisation du système. La profondeur fait référence à un changement qui va au-delà de la prise en compte des symptômes des changements environnementaux ou de leurs facteurs immédiats, tels que les nouvelles technologies, les systèmes d'incitation ou les zones protégées, pour inclure des changements dans les facteurs sous-jacents, y compris les préférences de consommation, les croyances, les idéologies et les inégalités sociales (IPBES, 2019 ; Patterson et al., 2017 ; Scoones et al., 2015). L'étendue fait référence au changement dans de multiples sphères, avec un consensus émergent sur le fait que la transformation nécessite des changements coévolutifs dans différentes sphères de la société, notamment personnelles, économiques, politiques, institutionnelles et technologiques (Harvey, 2010 ; O'Brien & Sygna, 2013 ; Pelling et al., 2015 ; Temper et al., 2018 ; Westley et al., 2011). Les dynamiques et les processus se réfèrent aux modèles émergents de changement à travers les « profondeurs », les « largeurs » et le temps qui se déroulent comme des voies non linéaires. Ils peuvent être caractérisés par un « équilibre ponctué » dans lequel des périodes plus stables de changement progressif sont ponctuées par des poussées de changement dans lesquelles les structures sous-jacentes sont réorganisées dans de nouveaux états (Patterson et al., 2017 ; Westley et al., 2011). Source: IPBES

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